evenko, Greenland et Scored présentent Leonard Cohen – Bird on a Wire le 11 mai 2011 au Théâtre Corona.
«Ça me semble être le meilleur moment pour redécouvrir (sur écran géant) le poète le plus populaire de Westmount dans les folles années 70.» – Brendon Kelly, Montreal Gazette
En 1972, le cinéaste britannique Tony Palmer, reconnu pour avoir travaillé avec des icônes tels que The Beatles, Cream, Frank Zappa, Fela Kuti et Primal Scream, part suivre Leonard Cohen en tournée européenne, avec pour mission de croquer l’artiste lors de performances, séances de studio et scènes de la vie quotidienne. La version de Tony Palmer fut par la suite lourdement retravaillée par Cohen; après sa brève diffusion en 1974, la production fut reléguée aux oubliettes pendant plus de 35 ans!
«Comme c’est bien connu, le film a disparu. Un peu stupide, je n’avais même pas gardé une copie de la version originale.», a affirmé Tony Palmer.
Palmer poursuit: «En 2009, 294 rouleaux de pellicule de la version originale on été retrouvés dans un entrepôt à Hollywood, plusieurs dans des contenants rouillés qui ont du être brisés. Ils ont été retournés à leur actuel propriétaire, le fils de Machat, l’ancien gérant de Leonard Cohen. Les boîtes ne contenaient pas les pellicules originales (elles sont toujours perdues), certaines des images étaient en noir et blanc, et plusieurs sections avaient été coupées en plusieurs morceaux ou grafignées jusqu’à les rendre inutilisables. Quand j’ai finalement ouvert les boîtes et que j’ai retrouvé les bandes sonores originales, je savais qu’il y avait espoir de remettre le tout ensemble».
Utilisant les récentes technologies numériques, Palmer a refait le montage du film, segment par segment, en rapiéçant lentement et méticuleusement près de 3000 fragments.
«Ça a pris des mois et des mois et a probablement coûté plus cher que le film original, mais même si ce n’est pas parfait, ça se rapproche beaucoup de la version originale. Au bout du compte, ça ne parait pas si mal et le son est fantastique. J’ajouterais même que plusieurs des enregistrements sont de qualité supérieure et certainement plus émouvants que leur équivalent sur disque. Au-delà de tout cela, ce que nous avons fait se rapproche beaucoup de l’esprit de la version originale.»
Tony Palmer sera sur place pour présenter le film. Ne manquez pas cet événement inoubliable le 11 mai au Théâtre Corona.
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