Par Sabrina Lépine Thériault
Pourquoi pas un peu de saxophone, de contrebasse et de piano à queue, le temps d’une soirée?Alors si vous êtes comme moi et que vous aimez la musique, il est fort à parier que vous avez vos albums favoris et vos chansons fétiches. Il est toujours réconfortant de retourner écouter les classiques qui nous font sourire et qui nous donnent envie de nous dépasser. Néanmoins, la découverte de nouveaux morceaux et d’artistes est toujours ce qui m’emballe le plus. C’est pourquoi j’ai voulu élargir mes horizons en explorant un style qui m’est moins familier: le jazz. Ma curiosité m’a fait découvrir une institution qui nous offre l’opportunité d’assister à des performances live durant lesquelles résonnent des notes parfois veloutées, parfois cuivrées, mais toujours rythmées et englobantes. À tous les mélomanes et curieux à la recherche de nouveaux endroits à découvrir au centre-ville, je propose « La Maison du Jazz » située sur la rue Alymer.
C’est dans ce restaurant, créer au début des années 80, que des musiciens de haut calibre, tels Olivers Jones, Oscare Peterson et Billy Gorgette, sont venus charmer les Montréalais. Encore aujourd’hui, tous les soirs ou presque, une prestation a lieu. Certains artistes locaux y viennent souvent en plus des soirs où la scène est occupée par des artistes de renommé international.
L’endroit est chaleureux, l’ambiance feutrée. Le décor atypique est caractérisé par un style baroque : une surcharge décorative qui favorise le contraste entre les éléments choisis. Je dois vous avouer que je ne reproduirais pas ce décor dans mon salon, mais toutefois, le tout est harmonieux.
Le soir où j’y suis allé, la Montréalaise Lucie Gagnon Quartet était sur scène pour nous jouer les « American Classics » avec son quatuor « Lush Life ». Dès la première note, mon cœur s’est emballé au son de la musique. La chanteuse était accompagnée par un contrebassiste et d’un batteur et par un jeune pianiste qui pianotait élégamment sur un magnifique piano à queue noire. Ils ont offert le genre de performance qui fait bon regarder en battant du pied avec un bon verre de vin à la main.
Se mettre sur son « 36 »? Pas obligatoire pour vous s’y présenter, l’atmosphère y est plutôt décontractée.
Malgré la belle soirée que j’ai passée et les fleurs que je lance à La maison du Jazz, j’aimerais vous donner un petit conseil; n’y allez pas pour y manger. Le menu nous laisse croire qu’il n’a pas été changé depuis l’ouverture du restaurant. Les plats ne sont pas au goût du jour : pommes de terre servies dans l’assiette avec une cuillère à crème glacée, légumes peu assaisonnés, dessert fade, bref, tout goûte un peu le congeler. Ma recommandation est donc d’y aller pour un 5 à 7 ou bien de s’installer au bar afin de profiter des spectacles.
Le nom de l’institution évoque ce qu’on y fait de mieux; du jazz. Je vous encourage alors à y aller pour voir le spectacle, vibrer au son de voix souls et pour prendre un verre en amoureux ou entre amis!
Originaire de Québec et diplômée en communication marketing, Sabrina est fraichement arrivée à Montréal dans le but de poursuivre ses études en animation. Elle est une fille sensible, à l’écoute des autres et qui aime se retrouver dans ce qui sort de l’ordinaire. Ouverte d’esprit et extravertie, elle est toujours prête à s’embarquer dans de nouveaux projets. Ses nombreux voyages à l’étranger lui ont appris à apprécier chaque moment, aussi simple soit-il. Ce qui l’allume? La musique (ne lui enlevez surtout pas ses écouteurs!), la gastronomie, les performances artistiques, les soirées en plein-air ou celles passées à danser. Sabrina, c’est l’amie qui nous tire par le bras pour aller se dégourdir les pieds. Leader dans l’âme, elle vous invite à découvrir la ville à travers ses yeux de nouvelle Montréalaise.
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