Les organisateurs du Festival International de Jazz de Montréal présenté par TD en collaboration avec Rio Tinto Alcan dévoilent la programmation en salle de cette 32e édition. Rafraîchissante et toujours ouverte sur le monde, celle-ci réunit les plus grands noms du jazz et de ses musiques parentes, attirant les plus grandes légendes comme les plus excitants espoirs. Bref, voilà de quoi gâter les amateurs de musique avec des concerts vraiment pour tous les goûts. Les billets pour les concerts de cette édition qui se déroulera du 25 juin au 4 juillet seront mis en vente dès ce samedi, 30 avril, à midi.

Une programmation qui offre de tout pour tous

Comme toujours, le Festival sait faire rimer qualité et diversité : par exemple, on verra cet été aussi bien le célèbre Monsieur Led Zeppelin, Robert Plant, et la merveilleuse Diana Krall en solo que le grand retour de Sade au Centre Bell, le concert-célébration 85e anniversaire du père des festivals, George Wein, ou la venue de Paco de Lucía après 10 ans d’absence. Au rayon des immortels, nommons les Marianne Faithfull, Wanda Jackson, Dave Brubeck, Peter Frampton, Tony Bennett, Don McLean, America, Return To Forever, Béla Fleck and the Flecktones ou encore le Glenn Miller Orchestra et le Artie Shaw Orchestra dans une nouvelle mouture de l’amical Battle of the Bands. Et que dire des Brad Mehldau, Joshua Redman, Anat Cohen, Richard Galliano, Gonzalo Rubalcaba, Christian McBride, David Binney, Erik Truffaz ou Esperanza Spalding, les tisseurs d’un jazz d’aujourd’hui tellement riche et enrichissant ? Du côté des étoiles montantes à surveiller (et à adopter !), il y en a tellement qu’on pourrait, pour le simple plaisir, ne nommer ici que des femmes : Émilie Clepper, Clara Furey, Keren Ann, Katie Moore, Jill Barber ou Sophie Hunger. La musique canadienne et québécoise couvre elle aussi très large en genres et en générations avec Blue Rodeo, Jean‑Pierre Zanella, k.d. lang, Emilie-Claire Barlow, Ron Sexsmith, Holly Cole, Colin James, Oliver Jones, Champion et ses G-Strings ou encore l’improbable retour de Men Without Hats ou Nikki Yanofsky qui, découverte au Festival en 2006 alors qu’elle avait 12 ans, fait un retour en grand avec l’Orchestre Métropolitain. On préfère un angle un peu plus cosmopolite ? Que dirait-on de Milton Nascimento, Tigran Hamasyan, Ana Moura, Youssou N’Dour, Rudresh Mahanthappa, Yaron Herman, Hugh Masekela, Sierra Maestra, Harold López-Nussa, The Jolly Boys et Pink Martini, qui mélange un peu tout ça, sans oublier l’impressionnante production humanitaire GRUBB et ses jeunes Roms, éblouissants.
Un concert de préouverture avec une légende parmi les légendes :

Robert Plant & The Band of Joy

Robert Plant en préouverture du Festival ? Un événement ! Band of Joy, c’est le nom d’un des premiers groupes dans lequel chantait Plant, en compagnie d’un certain John Bonham. Le clin d’œil rappelle cette époque où le chanteur britannique jouait les chansons des autres et, surtout, cette liberté inhérente aux 17 ans qu’avait la légende en devenir. Car Band of Joy est en effet constitué de liberté et de reprises (Los Lobos, Low, chansons traditionnelles…). Ajoutons que Mister Plant – qui passe trop rarement à Montréal – ne se fera sûrement pas prier pour nous livrer quelques succès de Led Zeppelin et nous avons là incontestablement un concert exceptionnel. Coprésenté par evenko. Robert Plant & The Band of Joy – 24 juin, 19 h, Salle Wilfrid-Pelletier, PdA (série Les Événements spéciaux TD présenté en collaboration avec CBC/Radio-Canada).

Un retour très attendu pour le concert d’ouverture de la 32e édition :
Paco de Lucía

Si on excepte ses prestations louangées dans le cadre de Jazz à l’année, ça fait plus de 10 ans qu’on n’a pas reçu en été cet artiste qu’on aime autant. On fête donc son retour en grand, et pas n’importe comment : Paco de Lucía, ce virtuose de la guitare flamenca (« le plus grand au monde, point à la ligne », selon Pat Metheny) débarque au Festival pour nous offrir un majestueux spectacle d’ouverture, avec quatre autres musiciens – dont le génial harmoniciste Antonio Serrano Dalmas -, un danseur et deux chanteurs. Un bijou dans le magnifique écrin qu’est la Salle Wilfrid-Pelletier. Paco de Lucía – 25 juin, 19 h, Salle Wilfrid-Pelletier, PdA (série Les Événements spéciaux TD présenté en collaboration avec CBC/Radio-Canada).
L’aventure humanitaire GRUBB en première nord-américaine

Vingt-quatre jeunes Serbes de 13 à 17 ans pour la première fois en Amérique ! Véritable invitation à la fête six soirs durant, Gypsy Roma Urban Balkan Beats (GRUBB) fait le pari de donner une voix à ceux que l’on n’entend jamais, les Roms. Cet évènement artistique humanitaire sans précédent mené par Serge Denoncourt raconte, en musique, en mouvement et en jeu théâtral, la réalité et la vie des jeunes Roms d’aujourd’hui… Un tout nouveau genre de hip-hop, marié à la musique traditionnelle rom ; du jamais vu musicalement ! Parmi ceux qui participent bénévolement à cette aventure humanitaire, nommons le danseur et chorégraphe Nico Archambault, l’acteur, metteur en scène et maître de la métamorphose italien Arturo Brachetti, les génies de la vidéo Olivier Goulet et Gabriel Coutu‑Dumont, le costumier François Barbeau et le directeur musical Françis Collard… Du 27 juin au 2 juillet, 20 h, salle Pierre‑Mercure du Centre Pierre‑Péladeau de l’UQAM (série Création).
La programmation, série par série
La série Les Événements spéciaux TD, 19 h, Salle Wilfrid-Pelletier de la PdA
présentée en collaboration avec CBC/Radio-Canada, La Presse, RockDétente, CHOM et Planète Jazz

Après le concert de Robert Plant & The Band of Joy en préouverture (24 juin) et Paco de Lucía (25 juin) en ouverture, on se gâte avec deux autres concerts de la série le même jour (26 juin). ♫ D’abord, à 14 h, la 4e classique annuelle du big band américain, Battle of the Bands, qui verra deux orchestres de légende (cette fois le Glenn Miller Orchestra et le Artie Shaw Orchestra) sur la même scène, en même temps, faire swinguer les festivaliers comme au temps des célèbres ballrooms de New York. ♫ Puis, exceptionnellement à 20 h, le mythique groupe phare du jazz-rock des années 1970 Return to Forever IV nous revient à la demande générale avec Chick Corea, Stanley Clarke, Lenny White, Jean‑Luc Ponty et Frank Gambale. ♫ Le 27 juin, c’est en compagnie des jeunes instrumentistes allumés du Siss Boom Bang que la chanteuse k.d. lang effectue un retour à son premier amour : le country rock contemporain (première partie : The Belle Brigade). ♫ Au chapitre des retours toujours attendus et acclamés, on placera en tête Pink Martini (28 juin), qui a rendu les Montréalais incontestablement accros à sa musique multigenre-multilingue et tellement festive. ♫ Le 30 juin, le Festival offre un de ces voyages inespérés dont il a le secret avec Peter Frampton Comes Alive 35 Tour, la recréation par le guitariste à la guitare chantante du spectacle qui a donné, en 1976, un disque double devenu un des albums live les plus vendus de tous les temps. ♫ Le lendemain (1er juillet), une autre légende prend la relève – Sinatra lui-même chantait ses louanges ! -, l’illustre crooner et monument du répertoire populaire américain Tony Bennett. ♫ Le 2 juillet, Nikki Yanofsky, la fille chérie du jazz montréalais, nous revient pour une soirée de rêve au Festival, cette fois en grande puisqu’elle s’entoure de l’Orchestre Métropolitain. ♫ Le 3 juillet, place aux joyaux de la musique made in USA dans un programme double qui fera saliver n’importe quel amateur de la musique du siècle dernier : Don McLean et America (dont on n’a jamais arrêté de chantonner les respectives American Pie et Horse With No Name, parmi d’autres) sur la même scène, le même soir ! ♫ En clôture de cette prestigieuse série (4 juillet), le génial Daniel Lanois nous offre son excitant Black Dub, un quartette d’enfer avec le batteur Brian Blade, le bassiste Jim Wilson et la chanteuse Trixie Whitley (première partie : Leif Vollebekk).

La série Les Grands concerts, 21 h 30, Théâtre Maisonneuve de la PdA
présentée en collaboration avec CBC/Radio-Canada, CHOM et 98,5 FM

Commençons avec de la grande visite – et incontestablement une des plus grandes stars du Brésil -, l’excellent guitariste et chanteur Milton Nascimento (25 juin), de retour au Festival après 15 ans d’absence. Suivra (26 juin) la réunion dans la complicité de deux immenses musiciens américains, qu’on prédit être le duo de l’été, le pianiste Brad Mehldau et le saxophoniste Joshua Redman, en Duo.  Le 27 juin, la contrebassiste la plus sexy de la côte ouest américaine, décorée du Grammy Best New Artist – une première en 35 ans pour un musicien de jazz ! -, Esperanza Spalding, avec son plus récent album, Chamber Music Society, avec trio à cordes.  S’il est un monument qu’on ne se lassera jamais de revoir, c’est bien le pianiste et compositeur Dave Brubeck (le Festival lui remettait d’ailleurs l’an dernier un Prix Miles-Davis « hors série » pour célébrer ses 90 ans et l’ensemble de sa carrière), qu’on accueille avec son Quartet (28 juin). Le chanteur et guitariste Colin James présente cet été Up Close and Personal (30 juin) en duo acoustique avec l’époustouflant guitariste Chris Caddell, ainsi que son nouvel album best of, Take it From The Top.  Une autre association d’exception, mais dans un registre bien différent, le Richard Galliano/Gonzalo Rubalcaba Duo (1er juillet) : le premier, héritier du grand Astor Piazzolla, est un des plus importants accordéonistes de l’ère moderne ; la virtuosité au piano du second est comparée à celle de Bill Evans.  Et parlant d’exception, place au géant du jazz, le plus illustre pianiste montréalais, qui avait envie de revenir jouer au Festival, Oliver Jones, avec les éblouissants Éric Lagacé et Jim Doxas et le concert We remember O. P. (2 juillet), qu’on reçoit en Trio. Un pur délice !  Depuis son premier passage au Festival, il y a près de 20 ans, le groupe Béla Fleck and the Flecktones nous réserve chaque fois un concert hallucinant. Aussi, quand on revoit leur nom sur une marquise, on se réjouit ; mais quand le spectacle s’intitule The Original Line-Up (3 juillet), on s’emballe carrément ! En prime, leur nouveau CD, Rocket Science.

La série Rythmes Bell, 20 h 30, Métropolis
présentée en collaboration avec MusiquePlus, CKOI 96,9 et Virgin 96

Après s’être produite au 30e sous une pluie abondante (et un déluge d’applaudissements) et avoir brillé à MONTRÉAL EN LUMIÈRE, Florence K (25 juin) nous revient avec ses airs colorés de salsa, blues, bossa-nova et jazz… et avec invités spéciaux.  Attendus depuis une décennie, les superstars britanniques du reggae qui multiplient les succès depuis 35 ans, Steel Pulse (26 juin), sont de retour au Festival. Un spécial reggae de la plus haute qualité (première partie : Ernest Ranglin) !  Le lendemain (27 juin), on continue en reggae… avec Youssou N’Dour. Car, avec son nouvel album, Dakar-Kingston, le musicien africain le plus connu au monde (selon BBC) délaisse un temps le m’balax sénégalais pour plonger dans l’univers du reggae… avec la même excellence (première partie : Élage Diouf, Aksil).  Programme double : Trombone Shorty, jeune phénomène du « supafunkrock » et LA révélation de la Nouvelle-Orléans qui avait fait sensation à la Soirée Mardi Gras l’an dernier, foule nos planches de nouveau avec Orleans Avenue (28 juin) et un nouvel album, Backatown. Suivra sa majesté (du funk) Bootsy Collins, ex-P-Funk et James Brown qui vient tout juste de sortir Tha Funk Capitol of the World.  Quel plaisir que de revoir Champion (30 juin, supplémentaire : 29 juin) en pleine forme après son combat contre le cancer ! Des retrouvailles du DJ et ses G-Strings avec son public – son unique prestation à Montréal cet été avec sa tournée Resistance -, qui scandera haut et fort : Alive Again !  Enfin, Sade au Festival ! Pour son grand retour sur la scène internationale (30 juin, exceptionnellement à 19 h 30 et au Centre Bell), elle sort ses hits et son plus récent album, Soldier of Love. En première partie la superstar de la scène musicale américaine John Legend. En collaboration avec Live Nation et evenko.  Men Without Hats ? Oh que oui ! Le mythique groupe montréalais new wave des années 1980 (1er juillet) s’amène pour la première fois au Festival avec ses synthés, son électro, The Very Best of Men Without Hats, paru en 2009, et toujours aucun chapeau (première partie : Gram Rabbit)… Le meilleur groupe de hip-hop au monde, c’est The Roots, un point c’est tout. Ces Philadelphiens reviennent à la demande générale mettre le feu au Métropolis (2 juillet). Et qu’on se le tienne pour dit : rien n’égale un spectacle live des Roots !  Caravan Palace (3 juillet) sème la fête partout où il passe, comme en témoigne le fameux grand spectacle surprise extérieur offert aux festivaliers l’an dernier ; un des plus gros partys de l’histoire du Festival ! À la demande générale, revoici le sextette parisien, avec un nouvel album. Juste avant, une renversante rencontre entre jazz et hip-hop grâce au DJ S. Mos, membre de Birdy Nam Nam.  Vingt ans d’expérience, 7 Juno et autant de prix SOCAN, 12 albums studio, 3 live, une compil, 4 millions de copies vendues à travers le monde, 5 DVD… et ce groupe phare du Canada n’était encore jamais venu au Festival ! Voilà enfin Blue Rodeo (4 juillet) !

La série En voix Rio Tinto Alcan, 18 h, Théâtre Maisonneuve de la PdA
présentée en collaboration avec MusiMax, CKOI 96,9, RockDétente et The Gazette

En première à Montréal, elles reprennent le flambeau de musiciennes militantes pour clamer la défense des droits civils : Sing the Truth! Angélique Kidjo, Dianne Reeves and Lizz Wright continue the legacies of Miriam Makeba, Abbey Lincoln and Odetta (25 juin), c’est un trio de superbes voix qui chante pour la bonne cause, en compagnie de cinq musiciens, dont la magnifique pianiste Geri Allen et la batteuse Terri Lyne Carrington.  Après les 3 soirs de Diana Krall – Solo in Concert (complet !), ce sera au tour de Madeleine Peyroux (29 juin) de nous charmer avec son timbre clair – on la compare souvent à Billie Holiday – qui se marie aussi bien au folk, au jazz ou au country (première partie : la sensation suisse Sophie Hunger).  En 25 ans, Holly Cole (30 juin) nous a visités une bonne dizaine de fois… Mais quatre ans sans l’entendre, c’était trop ! Revoici donc la géniale interprète avec un nouvel album, qu’on attend avec impatience cette année.  Dee Dee Bridgewater en spectacle, c’est déjà bien. Mais lorsque qu’elle rend hommage à Billie Holiday, c’est encore mieux : avec To Billie with Love : A Celebration of Lady Day (1er juillet) elle s’approprie le répertoire de la grande dame et livre une prestation tout à fait magnétique !   On l’a connue à MONTRÉAL EN LUMIÈRE 2010 et c’était assez pour qu’on veuille la revoir ! Il faut dire qu’Ana Moura (2 juillet), considérée comme une des plus importantes interprètes de fado au monde (Prix Amália-Rodrigues 2007), a une voix à écorcher l’âme, qui séduit tout le monde, y compris Prince, qui la vénère. Ahhh, Emilie-Claire Barlow (3 juillet)… Y a-t-il encore quelqu’un qui résiste au vent frais et léger qu’est cette étoile montante du jazz canadien ? Si oui, les chansons de son tout nouvel album, The Beat Goes On, suffiront à les convaincre qu’il ne sert à rien de résister.  Au rayon des concerts rares, Marianne Faithfull (4 juillet), 47 ans après avoir été propulsée sur la scène mondiale avec As Tears Go By du tandem Jagger-Richards, s’amène au Festival pour la première fois depuis 2002 avec un 23e album, Horses and High Heels.
La série Les Couleurs SAQ, 19 h, Club Soda
présentée en collaboration avec Virgin 96, CJAD 800 AM et RockDétente

Bien peu de groupes existent depuis 60 ans… C’est le cas de Jolly Boys (25 juin), qui fait fureur en Europe et partout où il passe. La bande d’octogénaires s’amène avec Great Expectations, des reprises de The Doors, Lou Reed, The Clash, Iggy Pop, Amy Winehouse… Bonne humeur généralisée !  Eliza Doolittle (26 juin), la révélation britannique de 22 ans qui chante comme un soleil rayonnant (Globe and Mail), présente son premier album aux Canadiens, une pop teintée jazz et lustrée vintage qui tend à s’incruster dans notre tête. Hugh Masekela (27 juin), c’est aussi bien Bring Him Back Home pour Mandela, Graceland de Paul Simon, que le spectacle d’ouverture de la Coupe du Monde 2010 de la FIFA. Le trompettiste septuagénaire pionnier du jazz sud-africain enfin au Festival, attendu depuis 1993 !   Southside Johnny and the Asbury Jukes (28 juin) sont les fidèles collaborateurs de Steven van Zandt et Bruce Springsteen depuis le début des années 1970, ce qui paraît assez bien, sur une carte de visite. Et ça fait des lustres qu’on n’a pas entendu leur blues rock live à Montréal !  Depuis son premier 45 tours en 1969, Lee Fields, bâtisseur de la musique funk, a été synonyme de Kool and the Gang, Lovemaker et – l’album classique des puristes – Let’s Talk it Over. Avec The Expressions (29 juin), il a créé My World, un album qui fait éclater les frontières du temps.   Térez Montcalm (30 juin) nous arrive avec Here’s to you. Songs for Shirley Horn, un album hommage respectueux du style de son idole. Et avec la voix qu’elle a, c’est un véritable cadeau du ciel.   L’événement de l’an 2000, ça n‘était pas le fameux bogue ; c’était la super fiesta qu’avait faite Sierra Maestra au Métropolis ! Le mythique groupe cubain est enfin de retour chez nous (1er juillet) avec ses rythmes sensuels et son son traditionnel !  On l’a reçue pour la première fois l’été dernier ; on l’a adorée et elle nous l’a bien rendu ! À la demande générale, revoici la légendaire Wanda Jackson (2 juillet), intronisée au Rock’n Roll Hall of Fame en 2009, peut-être LA première chanteuse rock. ♫ Jill Barber (3 juillet) est une vraie drogue ! Toujours aussi charmante et sexy, elle fait revivre le jazz des années 1940 avec sa propre plume et sa voix remarquable qui a un petit quelque chose d’intemporel. Elle présente son nouvel album, Mischievous Moon.  Le fait que Ron Sexsmith (4 juillet) ne joue pas sur les radios commerciales ne signifie pas qu’il n’est pas connu : parmi ses admirateurs, on compte par exemple McCartney, Dylan, Costello, Krall… Le compositeur-interprète canadien, un peu crooner, présente un nouvel album, Long Player, Late Bloomer.

La série Invitation TD, 20 h, Théâtre Jean-Duceppe de la PdA
présentée en collaboration avec The Gazette

Véritable bonheur pour les amateurs de musique, la série Invitation TD est de retour avec ses concerts concepts sur plusieurs soirs : Marc Ribot l’entame en beauté avec Ceramic Dog (25 juin), un collectif de free punk funk expérimental psychédélique postélectronica avec deux des meilleurs improvisateurs underground de la scène rock expérimentale, Shahzad Ismailly (basse) et Ches Smith (batterie).   Le lendemain (26 juin), le guitariste fétiche de Tom Waits et d’Elvis Costello enchaîne avec Y Los Cubanos Postizos, projet construit d’après les arrangements du Cubain Arsenio Rodriguez, l’inventeur du son montuno et qui avait fait un tabac au Club Soda en 2000.   Le 27 juin, Marc Ribot clôt son passage au Festival avec Caged Funk (et le guitariste Marco Cappelli), un projet vraiment spécial en l’honneur du grand compositeur John Cage, qui s’avère peut-être plus funk qu’on ne le croyait… C’est à Dave Holland (Prix Miles‑Davis 2005) que Ribot remettra le témoin le 28 juin, pour une soirée en compagnie de Kenny Barron, maître de la performance pianistique qui a joué au côté des James Moody et Dizzy Gillespie. Deux sommets de virtuosité. ♫ Pour sa seconde prestation, le contrebassiste Dave Holland s’amène avec son Quintet (29 juin) : des musiciens exceptionnels pour un leader d’exception !  Pour le dernier volet de la série, place à celui qui a restauré la souveraineté de l’oud en Tunisie, Anouar Brahem, qui, pour son audacieux projet Thimar (30 juin), s’adjoint les grands Dave Holland (contrebasse) et John Surman (saxophone et clarinette).  Anouar Brahem enchaînera avec la musique de son 9e album, Le Voyage de Sahar (1er juillet), avec le pianiste François Couturier et l’accordéoniste Jean‑Louis Matinier. Maturité et complicité au rendez-vous.  Pour clore en beauté ces trois magnifiques soirées, l’oudiste Brahem présente, avec de brillants musiciens, son plus récent projet, The Astounding Eyes of Rita (2 juillet), un album dédié au grand poète palestinien Mahmoud Darwish, disparu en 2008.

La série Musique au MAC, 20 h, Musée d’art contemporain

Cette année, quatre artistes se séparent la série à raison de deux soirs chacun. Pour ouvrir le bal, Jon Day, (25 et 26 juin) : c’est en trio – Mark Nelson (Parc-X-Trio) à la batterie et Morgan Moore à la basse – qu’il nous présente sa pop sophistiquée, rythmée et assumée (qu’on retrouve sur son premier album, Exhibit B). Un indiscutable talent !  Clara Furey, digne progéniture de Carole Laure et Lewis Furey, prendra l’affiche à son tour (27 et 28 juin) avec sa musique insaisissable (mais louangée), qui s’inspire autant de Tori Amos que de Nina Simone ou de Björk.  Katie Moore (29 et 30 juin) se cantonnait à l’accompagnement d’artistes (Patrick Watson, Plants and Animals, Socalled…). Là, elle a décidé de prendre la scène d’assaut – et il suffit d’avoir vu la première partie d’Hindi Zahra en février à Jazz à l’année pour deviner que l’anonymat devient chose du passé ! À découvrir sur scène après son 2e album country folk bluegrass, Montebello.  Pour finir aussi en beauté, le magnifique folk d’une véritable révélation, Emilie Clepper (2 et 3 juillet), mi-Texane, mi-Québécoise, entièrement authentique, qui brille encore sur un 2e disque , What you see. Elle est de ces cadeaux que la musique réserve parfois.
La série Jazz Beat Hyatt Regency Montréal, 18 h, Gesù – Centre de créativité
présentée en collaboration avec CBC Radio 2 (93.5 FM)

Musicien prolifique de la scène jazz contemporaine, le maître new-yorkais du sax alto David Binney (25 juin) est de retour au Festival en Quartet pour présenter son tout dernier disque, Graylen Epicenter.  Le « père » de tous les festivals de jazz – il mettait sur pied le Newport Jazz Festival en 1954 – était parmi nous pour notre 30e anniversaire. On lui rend la pareille en le recevant pour son 85e anniversaire de naissance ! George Wein’s 85th Anniversary Celebration with the Newport All Stars: Randy Brecker, Anat Cohen, Lew Tabackin, Howard Alden, Lewis Nash and Peter Washington (26 juin, exceptionnellement à 19 h)  Avec Geri Allen and Timeline (27 juin), on parle d’un délicieux retour à l’époque où le jazz et la danse s’unissaient pour faire courir les foules ! En plus de la savante pianiste – et son album Live, le premier en plus de 25 ans de carrière ! -, le batteur Kassa Overall, le contrebassiste Kenny Davis et le percussionniste (et danseur de claquettes !) Maurice Chestnut.   Le saxophoniste Mark Turner, le contrebassiste Larry Grenadier et le batteur Jeff Ballard présentent pour la première fois au Festival leur projet Fly (28 juin) paru sur étiquette ECM. Rencontre au sommet de trois musiciens exceptionnels.  On dit de lui qu’il présente ce qu’il y a de plus hot sur la scène new-yorkaise. Avec Infernal Machines, un premier opus, Darcy James Argue s’amène en Secret Society (29 juin), un collectif de 18 musiciens, pour un big band comme on n’en fait plus. Magistral !  La jazzwoman violoniste de Detroit Regina Carter se faisait attendre au Festival depuis 10 ans. La voilà enfin, avec un nouvel album en prime : Reverse Thread (30 juin, exceptionnellement à 19 h), qui ramène la musique traditionnelle africaine dans l’ère moderne.  Le clarinettiste, saxophoniste, compositeur et arrangeur Don Byron nous visite avec son plus récent projet, le New Gospel Quintet (1er juillet), une rencontre entre jazz et gospel inspirée par le pionnier du gospel Thomas A. Dorsey. Magnifique.  Wynton Marsalis lui-même chante ses louanges. La jeune compositrice, parolière, chanteuse et saxophoniste alto Grace Kelly (2 juillet) connaît un succès monstre. La star montante du jazz s’apprête à nous charmer à notre tour avec son légendaire invité spécial Phil Woods (qui lui avait donné son célèbre chapeau quand il l’avait entendue jouer à l’âge de 15 ans), avec qui elle a enregistré Man With The Hat.  Après avoir été du fabuleux Five Piece Band en 2009 dans le cadre de Jazz à l’année, Christian McBride vient défendre Kind of Brown, son plus récent album, un alliage de plusieurs styles de jazz ainsi que des compositions, avec son quintette Inside Straight (3 juillet).  Le génial trompettiste français Erik Truffaz (4 juillet) – quelle belle prestation triple dans le cadre de la série Invitation en 2009 ! – présente en Quartet son 11e album, In Between, paru sur Blue Note, une œuvre d’une beauté sombre et mélancolique à laquelle a participé la Suisse Sophie Hunger qui, en plus de se joindre à Truffaz pour quelques pièces, assurera, en duo, la première partie de cette soirée.

La série TD Jazz d’ici La Presse, 18 h, L’Astral
présentée en collaboration avec Espace musique (100,7 FM)

Après une superbe soirée Jazz à l’année cet automne, la reine du blues de Montréal, Dawn Tyler Watson – stupéfiante en première partie de Cyndi Lauper l’an dernier ! -, nous revient en duo avec l’auteur-compositeur-interprète et guitariste Paul Deslauriers (25 juin)… et un nouvel album.  Kenny Garrett mettant en vedette Time Capsule : Hommage à Sayyd Abdul Al‑Khabyyr (26 juin). Le titre du concert dit tout : un hommage par Kenny Garrett, saxophoniste et gendre de Sayyd Abdul Al‑Khabyyr, et Time Capsule (Mathieu Cormier, basse ; Luc Beaugrand, clavier ; Benoît Charest, guitare), ainsi que les fils du virtuose montréalais, Nasyr (batterie) et Muhammad (trombone).  Après trois soirs de doubles concerts dans le cadre de la série Piano solo l’été dernier, Steve Amirault (27 juin) vient nous présenter un premier album sur lequel on entendra sa voix ! Maîtrise, plénitude et fraîcheur au menu.  Le laboratoire éclaté Effendi Jazzlab (28 juin) revient en force au Festival. La formation (Alexandre Côté, Frank Lozano, Bruno Lamarche, Aron Doyle, Richard Gagnon, John Roney, Alain Bédard et Michel Lambert) présente son 3e album, Octo Portraits, et son invité spécial Don Thompson.   L’as de la basse électrique à 6 cordes Alain Caron (29 juin) – nommé meilleur bassiste 8 années consécutives par Jazz Report – et ex-membre fondateur du légendaire groupe de jazz fusion UZEB rapplique au Festival avec son 7e album solo, Sep7entrion. Espoirs et autres pouvoirs (Effendi), c’est le nouveau CD du prix Étoiles Galaxie 2007, Marianne Trudel (30 juin), mais aussi un concert en Septet. Un combo qui pourrait voir la pianiste, compositrice et arrangeuse chouchou des critiques propulsée vers le succès public qu’elle mérite.  Avec Tremblement de fer (1er juillet), Pierre Labbé voulait évoquer le métal de la ville. Ce projet d’envergure, un live de 50 interprètes lancé en 2009, a connu un tel succès qu’il a été repris à échelle plus humaine. Avec André Leroux, Jean Derome, Pierre Tanguay et Frank Lozano.   Michel Donato, François Bourassa, Frank Lozano et Pierre Tanguay jouent Bill Evans (2 juillet) : François Bourassa (Prix Oscar-Peterson 2007) et ses virtuoses favoris rendent un brillant hommage au pianiste Bill Evans. Du bonbon !  Pour cet Hommage à Don Alias (3 juillet), Jean Pierre Zanella (récipiendaire du Prix Oscar-Peterson cette année) s’entoure des meilleurs : Gene Perla (jadis bassiste de Don Alias dans Stone Alliance), Ben Charest, Paul Brochu, Steve Amirault, Alain Labrosse et René Lazaro… Toute une soirée !  Le virtuose du vibraphone qu’on a connu il y a près de 35 ans au sein de l’Orchestre Sympathique est de retour pour une 18e prestation au Festival pour faire tanguer la scène de L’Astral : Jean Vanasse Quartet avec Sylvain Provost, Frédéric Alarie et Jean-François Barbeau (4 juillet).
La série Jazz dans la nuit, 22 h 30, Gesù – Centre de créativité
présentée en collaboration avec Espace Musique (100,7 FM) et CBC Radio 2 (93.5 FM)

Le 25 juin, à la demande générale, Brad Mehldau (Prix Miles‑Davis 2006), un des plus grands pianistes d’aujourd’hui, vient nous offrir un concert solo exceptionnel. ♫ Élue clarinettiste de l’année par la Jazz Journalists Association de 2007 à 2010 de même que par le Downbeat en 2010, Anat Cohen Quartet (26 juin) s’amène pour présenter Clarinetwork: Live at the Village Vanguard (2010), un bijou inspiré par Benny Goodman. ♫ Un quartette composé du pianiste Kirk Lightsey, du contrebassiste Sylvain Romano et du batteur Billy Hart, voilà ce que le trompettiste, bugliste et batteur de jazz français Stéphane Belmondo (27 juin) vient présenter aux festivaliers, de même que son nouveau projet, The Same As It Never Was Before. ♫ C’est en quintette, avec les talentueux jeunes musiciens d’Arrata Rebirth que le pianiste virtuose Tigran Hamasyan (28 juin) prouvera pourquoi sa musique est ce qui se fait de plus excitant en jazz aujourd’hui. ♫ Le 29 juin, rencontre au sommet de deux générations alors que le compositeur et saxophoniste alto Rudresh Mahanthappa s’amène avec son plus récent projet, Apex, au côté du maître du saxophone alto Bunky Green. ♫ Pour sa 27e participation, le prodige du piano et Prix Oscar‑Peterson 2007 François Bourassa (30 juin) compte nous présenter son plus récent album, grandement attendu depuis le formidable Rasstones, paru il y a quatre ans. ♫ Autrefois qualifié de plus étonnant trio jazz de la décennie, le pianiste Jean‑Michel Pilc, le batteur Ari Hoenig et le bassiste François Moutin (1er juillet) partagent toujours la même créativité et la même passion, qu’on pourra entendre en attendant la sortie prochaine d’un album. ♫ C’est bien connu, la Norvège produit d’exceptionnels artistes de jazz et, le 2 juillet, c’est un programme double inhabituel qui foulera les planches du Gesù : le trio In the Country, puis Eivind Aarset et son Sonic Codex. ♫ Pour sa première visite depuis 2003, le populaire pianiste de jazz Cyrus Chestnut (3 juillet) nous fera goûter son Journeys, le premier album avec son Trio, complété par le contrebassiste Dezron Douglas et le batteur Neal Smith. Swing, bop, gospel… et des trésors d’imagination et de créativité. ♫ Depuis son triptyque Rendez-vous et son passage dans la série Invitation en 2009, le génial trompettiste français Erik Truffaz (4 juillet, en quartette) a engendré, In Between, une œuvre d’une beauté sombre et mélancolique à laquelle a participé la Suisse Sophie Hunger (en première partie, exceptionnellement à 22 h).
La série Les Concerts intimes Planète Jazz, 19 h, Savoy

Agréable, mais dure, réconfortante et profonde, la musique du multi-instrumentiste Mark Bérubé et de sa bande The Patriotic Few (25 et 26 juin) constitue un folk original, sans guitare, poétique à souhait, qu’on peut notamment entendre sur June in Siberia. ♫ Femina, c’est le titre du – terriblement sexy – dernier album du Portugais Paulo Furtado, alias Legendary Tigerman (27 et 28 juin), guitariste au blues rock épuré, langoureux, tendu et fébrile. ♫ Anne Bisson (29 et 30 juin, en Trio), qu’on a eu l’honneur de recevoir l’an dernier 15 ans après sa première visite, a conçu un 3e disque avec les meilleurs musiciens de jazz au Québec, un opus de standards de jazz. ♫ Caroline Planté (1er et 2 juillet) invite le chorégraphe, danseur et percussionniste madrilène de renom Mariano Cruceta pour nous présenter le premier album de flamenco entièrement composé et interprété par une femme guitariste, le très réussi 8Reflexiones. ♫ La révélation Bettina Kee, alias Ornette (3 et 4 juillet), s’amène avec sa pop sombre, tout en soul et en groove, et sa sensibilité à fleur de peau.

La série Le Club ARTV, 21 h, L’Astral
présentée en collaboration avec Galaxie

Après qu’il ait fait sensation en extérieur l’été dernier, on a très hâte d’entendre le 4e disque du jeune pianiste surdoué Harold López-Nussa (25 juin, en trio), El Pais de las Maravillas. ♫ Le beatboxeur Sly Johnson (26 juin) a intégré une pincée de soul à ses acrobaties vocales de haute voltige : ça donne 74, un premier album solo qui va bien au-delà des limites du nu-soul. ♫ Six ans après sa dernière visite au Festival, c’est avec un immense plaisir qu’on retrouve Keren Ann (27 juin) avec un 6e album, le premier en 4 ans, 101 (première partie : Chris Garneau). ♫ Tout frais dans les bacs, le nouvel album de Gretchen Parlato (28 juin), The Lost and Found, dégage une énergie tout à fait particulière, une puissance délicieuse, et dévoile une artiste à la voix cristalline qui a gagné en maturité. ♫ De retour au Festival avec un 2e album, You Are There, Hilary Kole, son élégance, sa fraîcheur et ses réinterprétations impeccables des standards du jazz (29 juin) seront accompagnés d’un quartette pour un concert des plus sublime. ♫ C’est avec son groupe Wired que l’as de la trompette Jeremy Pelt (30 juin) nous visite cette fois, nous promettant de remanier en jazz fusion, bluesy ou plus traditionnel les excellentes pièces de son album Shock Value. ♫ Offrant une combinaison de styles allant du groove au jazz psychédélique, la créative musique d’avant-garde du Jacob Fred Jazz Odyssey (1er juillet) est un véritable festin pour les oreilles. ♫ Nouvelle figure du jazz français, le jeune pianiste, violoniste, improvisateur et compositeur inspiré Thomas Enhco (2 juillet, en trio) est un véritable petit génie musical dont le 2e album, Someday My Prince Will Come, a été consacré Django d’Or du Nouveau talent 2010. ♫ En grande première au Festival, China Moses (3 juillet, en quartette) nous offre un hommage émouvant à Dinah Washington en compagnie du pianiste Raphaël Lemonnier. ♫ Au Festival avec son trio pour une 3e visite, le jeune prodige et vedette du piano Yaron Herman (4 juillet, en trio), acclamé par les critiques partout partout partout, présente Follow The White Rabbit, son dernier CD, extraordinaire et créatif.

La série Les Nuits Heineken, minuit, Club Soda
présentée en collaboration avec NIGHTLIFE Magazine et CISM 89,3 FM

On prend un peu de tout et on brasse : du rap, de la bossa-nova, un peu de rock, de folk, de jazz, de hip-hop, ça donne quelque chose d’hybride, d’unique, de frais et de spontané, c’est ça, Random Recipe (25 juin). ♫ Buck 65 (26 juin) nous arrive pour la première fois depuis 2006 avec 20 Odd Years, un retour aux sources géographiques et musicales qui marque ses 20 ans de carrière. ♫ La prochaine révélation du hip-hop new school américain, le bidouilleur Theophilus London (29 juin), s’amène au Festival en primeur avec son premier EP, Lover’s Holiday. ♫ Pour Murray Lightburn, le meneur du groupe The Dears (30 juin), Degeneration Street, un disque puissant un peu plus pop-rock, est leur meilleur album : « un greatest hits avec juste des nouvelles chansons ! ». ♫ Équipé de son arsenal de 9 musiciens et de son nouvel album, One Armed Bandit, revoici le collectif instrumental norvégien électro jazz Jaga Jazzist (1er juillet) et son mariage complexe, mais parfait, entre l’homme, la technologie et la musique. ♫ Le 3e disque des jeunes musiciens au groove hypnotique d’Afrodizz (2 juillet), baptisé From Outer Space, revient tout juste d’une belle balade en Europe, là où l’afrobeat et le funk sont rois par les temps qui courent.

La Croisière Jazz, 18 h 15, Bateau-Mouche,
quai Jacques-Cartier, Vieux-Port de Montréal

Le nouveau duo de l’heure, c’est Marinda + Solari, un couple absolument charmant : elle, Torontoise, lui, Londonien. Ensemble, ils ont vécu et étudié à Paris, puis Londres, mais ils sont désormais Montréalais et leur musique mélange les continents autant qu’eux : Amérique du Sud, Afrique, Europe… On les complimente de leur ressemblance avec Sade, qu’on peut entendre sur un premier album acoustique paru en 2010 : Motif. De la bossa à son meilleur ! Un souper-spectacle dans la salle la plus lumineuse en ville, avec les menus signés Simpléchic Traiteur du chef propriétaire Louis‑François Marcotte. Du 26 juin au 1er juillet, sur le Bateau-Mouche. Embarquement à 18 h 15 au quai Jacques‑Cartier du Vieux-Port de Montréal, retour à 22 h 30. Réservations obligatoires : 514 849‑9952, 1 800 361‑9952 ou bateaumouche.ca.

Finalement, soulignons Les Soirées jazz Upstairs présentées à 19 h et à 22 h au Upstairs Jazz Bar & Grill (1254, rue MacKay), avec Gilad Hekselman Trio feat. Joe Martin & Marcus Gilmore (25 juin), Lee Konitz & Dan Tepfer Duo (26 et 27 juin), Kenny Werner (28 et 29 juin), John Benitez Latin Jazz Group avec invité spécial Yosvany Terry (30 juin, exceptionnellement aussi à minuit), Dan Tepfer Trio feat. Joe Martin & Ted Poor (1er juillet), André Leroux Quartet feat. Ari Hoenig (2 juillet), Ranee Lee (3 juillet) et Kellylee Evans (4 juillet).

Le Festival en tout temps

Rappelons que pour les vrais amateurs, le Festival, c’est toute l’année. Grâce à MontrealJazzFest.com, on reste branché en tout temps sur notre passion, que ce soit avant, pendant ou après l’événement. Extraits vidéo, information sur les artistes, accès aux archives des éditions antérieures du Festival, chaîne vidéo MontrealJazzFest.TV, etc., bref, voilà une destination web incontournable pour tout amateur de musique. Rappelons que le Festival est présent sur Facebook (Facebook.com/Festival.Jazz.Montreal) et Twitter (Twitter.com/FestivalJazzMtl) et qu’on peut le suivre et le vivre partout avec les applications mobiles pour iPhone, iPod Touch, iPad et BlackBerry (MontrealJazzFest.com/mobile).

Billets en vente dès samedi à midi
Prévente exclusive aux abonnés de l’Infolettre Spectra : vendredi 29 avril de 9 h à 19 h

Les billets pour tous les concerts en salle de la 32e édition du Festival International de Jazz de Montréal seront mis en vente à compter de ce samedi, 30 avril, dès midi. On peut se les procurer à la billetterie à la salle où a lieu le spectacle et sur les réseaux Admission et Ticketmaster (admission.com et ticketmaster.ca, 1 855 790‑1245).

Info-Jazz Bell : des outils d’information indispensables

Les outils d’information Info-Jazz Bell du Festival sont facilement accessibles à ceux et celles qui ne veulent rien manquer de la grande fête du jazz. On peut se procurer dès maintenant le dépliant officiel gratuit de l’Horaire Info-Jazz Bell des concerts en salle dans les succursales SAQ du Grand Montréal ou consulter la ligne téléphonique ou le site internet Info‑Jazz Bell du Festival.

Ÿ Région de Montréal : 514 871‑1881 ; d’ailleurs au Canada et des États-Unis (sans frais) : 1 85JAZZFEST

Ÿ montrealjazzfest.com

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Programmation 2011 du Festival de Jazz de Montréal

À Propos
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